Cette loi punissait d'une amende de 1 à 15 francs et d’une
peine de 1 à 5 jours de prison « les personnes ayant fait subir publiquement
des mauvais traitements aux animaux ». Cette loi sera abrogée par le décret du
7 septembre 1959 qui sanctionne la cruauté envers les animaux, y compris dans
le cadre privé. Cette loi étend le délit d’acte de cruauté envers les
animaux sauvages apprivoisés ou tenus en captivité, extension confirmée par la
loi du 10 juillet 1976. L'animal acquiert un statut d'être sensible et doit être
placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs
biologiques de son espèce. Elle impose l’identification des carnivores domestiques
lors de tout transfert de propriété et, de façon systématique, dans les
départements déclarés infectés par la rage. Elle fixe également les conditions
sanitaires relatives aux établissements de vente ou de garde d’animaux. Elle
interdit l’euthanasie systématique des animaux perdus ou abandonnés et
prolonge les délais de fourrière. L'article L212-10 du code rural a été modifié par la loi n°2011-525 du 11 mai 2011. Ainsi, à partir du 1er janvier 2012, tout chat né après cette date devra obligatoirement être identifié à partir de 7 mois. LES
PRINCIPALES LOIS DE PROTECTION ANIMALE
Loi Grammont de 1850
Loi du 19 novembre 1963
Loi du 10 juillet 1976 relative à la protection de la
nature
Loi Nallet du 22 juin 1989
Loi du 6 janvier 1999 relative aux animaux dangereux et
errants et à la protection des animaux
les conditions de fourrière sont modifiées. Par exemple : chaque commune
doit disposer soit d’une fourrière communale, soit du service d’une
fourrière établie sur autre commune ; chaque fourrière doit avoir une
capacité adaptée aux besoins de chacune des commune pour lesquelles elle
assure le service d’accueil des animaux.
le tatouage est obligatoire pour les chiens
les activités de fourrière, refuge, élevage, vente, pension, éducation,
dressage sont réglementées
les formalités pour la cession d’animaux sont plus strictes : attestation de
cession, information sur l’animal, certificat vétérinaire de bonne santé
la vente des chiots et chatons de moins de 8 semaines est interdite
les agents publics ont accès aux locaux professionnels et aux véhicules de
transport d’animaux, ils peuvent procéder à l’ouverture forcée d’un véhicule
stationné en plein soleil lorsque la vie de l’animal est en danger.
en cas d’urgence, ils peuvent ordonner le retrait des animaux et les confier
à une fondation ou une association de protection.
les sanctions pour sévices graves ou actes de cruauté sont alourdies : 2 ans
d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende (avant : 6 mois et 15 000 euros)
Loi du 1er janvier 2012