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NON AUX USINES A CHATONS !

Au Québec, des choses inimaginables existent. Je veux parler des "usines à chatons" ou même à chiots.

Les animaux sont parqués dans des cages, souvent trop petites pour eux, empilées les unes sur les autres. N'importe qui peut avoir son "usine à chatons" et on peut l'installer n'importe où : dans un garage, un coin de jardin, une cave... Les lieux ne sont pas chauffés l'hiver et l'été, il fait trop chaud. Les animaux sont plusieurs jours sans eau, ni nourriture. On ne soigne pas leurs blessures ou maladies et l'hygiène est un mot inconnu pour ces personnes sans scrupules qui décide d'ouvrir un commerce de chatons. Ils peuvent avoir plusieurs races de chats dans leur petit coin de saleté, rien ne les arrêtent. Rien ni personne.

A cinq mois, lorsque les femelles ont atteint la maturité sexuelle d'après les propriétaire (alors qu'il faut attendre que la chatte ait 2 ans avant sa première portée), on les accouplent avec des mâles qui eux aussi vivent dans les mêmes conditions inacceptables. Ensuite, on ne prend guère soin des femelles enceintes et encore moins de leurs chatons. On sait à quel point, l'hygiène est importante au début de la vie d'un chaton. Beaucoup meurent avant d'avoir une semaine. Très peu survivent après. De plus, on ne les nourrit guère d'avantage. Il n'est pas rare, vu l'étroite cage, que la maman n'écrase pas un de ses petits. Les chatons décédés peuvent rester plusieurs jours avant que le propriétaire ne vienne retirer les corps.

Les cages trop petites donne lieu à divers problèmes. Les chats ont des déformations aux pattes, des maladies graves de la peau et les cages étant superposées les unes aux autres, sans litière, les urines des uns coulent dans les cages des autres. Les maladies se développent et elles ne sont jamais traitées, cela obligerait le propriétaire à dépenses des sous, chose qu'il ne veut pas. Il veut juste gagner de l'argent, pas en dépenser !!!

Les chatons, à trois semaines, alors qu'ils sont sevrés entre 8 et 10 semaines, sont alors emmenés dans des camions, où il n'y a pas assez de place. Ils sont écrasés les uns contre les autres, sans climatisation (en été) et sans chauffage (en hiver). Ils sont distribués au Québec mais aux Etats-Unis aussi. A l'arrivée, beaucoup sont déjà morts. On ne leur donne ni eau, ni quelconque nourriture. On tatoue les pauvres bêtes, on les bichonne pour qu'en apparence, ils semblent parfait. On atteste de faux contrôles vétérinaires et on les place à l'animalerie.

Les pauvres chatons, n'ayant pas été sevré risque d'avoir un comportement anomal dû à un traumatisme profond (la perte de leur maman, la maltraitance, le transport...). En grandissant, le chaton de l'animalerie risque d'être insociable avec ses congénaires, un chien ou même les enfants. Il faudra être patient et compréhensif. Mais les maîtres n'ont souvent pas toute cette patience et l'animal se retrouve à la SPCA ou tout simplement abandonné dans un coin perdu.

Quant à la chatte, abattue par la fatigue, la faim, la soif, la maladie... lors de ses 4 ou 5 ans, elle meurt ou le propriétaire la déclare non- productive. Elle sera alors noyée, ou pire et jetée aux ordures. Sa dépouille meurtrie n'aura toujours connu que le mépris et le non-respect. S'il ne veut pas tuer le chat, le propriétaire peut également le revendre à un laboratoire où il servira de cobaye pour des expériences !!!